Une blouse blanche, des cheveux courts et des lunettes. Voici Cathy, 56 ans.

Publié le par Lycée Henri Wallon

Une blouse blanche, des cheveux courts et des lunettes.

Voici Cathy, 56 ans.

Elle apprécie lire, se promener sur la plage et profiter de son mari, ses trois enfants et ses deux petits-enfants. Cathy aime les frites et les pâtes. Mais elle n'est pas toujours en vacances. 

Cathy est agent de service depuis 2009. Variant les lycées, elle travailla dans un lycée horticole où « les élèves sont très proches du personnel » en raison du nombre restreint de lycéens. Mais, il y a deux ans, elle fut amenée à réaliser un stage d'un an dans le lycée Henri Wallon. Ce n'est que depuis le 1er septembre 2016 qu'elle devint titulaire.

 Son travail consiste à nettoyer les tableaux et salles de cours « surtout les salles de DS, précise-t-elle ». Mais ce n'est pas sa seule fonction. Car Cathy est polyvalente. Elle alterne entre la loge, l'internat et le passage des cartes de cantine. Ses horaires sont simples mais chargés. Du lundi au vendredi, elle s'acharne de onze heures à vingt heures sur le ménage et occupe ses samedi matins à la loge. 
 Cathy aime son métier. Elle aime le contact avec les élèves, discuter avec eux. Mais il faut avouer qu'ils sont parfois plus énervants qu'agréables. « Ils ne respectent pas toujours notre travail, la propreté des classes. Certains n'ont aucun respect vis à vis du matériel ». Et il faut dire que Cathy a de la patience. Elle a commencé à travailler à 18 ans, avec en poche un CAP couture. 
 

Elle débuta en milieu hospitalier « dans une maison de cure médicale ». Elle s'occupait de personnes âgées, qui, comme elle le dit si bien  sont « de grands bébés. Une fois que nous sommes vieux, nous retombons dans notre incapacité d'enfant ». Mais ça ne la dérangeait pas. 

 Elle nous confia même une anecdote amusante sur une des résidentes de la maison médicale. «  Il y avait une vieille dame qui était toujours assise à l'entrée de sa chambre sur son tabouret, sa canne à la main. Et chaque fois que mes collègues et moi passions devant elle, elle nous donnait un coup de canne. Un jour, nous lui avons demandé pourquoi. Elle nous répondit : tu marches sur mon chien. En réalité, elle avait identifié une tache brune sur le sol comme étant un chien. Et si par malheur nous marchions dessus, nous recevions un coup de canne. »
Elle conclut cet entretien par un petit conseil : « penser à vos études, c'est très important. »

 Lucy et  Salomé, 2nd 8

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